Ecoquartier "Habiter le Pays d'Auge"

SAINT-CYR DU RONCERAY (14)

Date et nature du projet :
2011
Construction neuve
Programme :
18 logements locatifs de type T2, 7 logements primo-accession de type T3, 8 logements primo-accession de type T4, 27 lots à bâtir, aménagements des espaces publics
Mission :
Base
Surface :
2350 m²

Ecoquartier "Habiter le Pays d'Auge"

SAINT-CYR DU RONCERAY (14)

Date et nature du projet :
2011
Construction neuve
Programme :
18 logements locatifs de type T2, 7 logements primo-accession de type T3, 8 logements primo-accession de type T4, 27 lots à bâtir, aménagements des espaces publics
Mission :
Base
Surface :
2350 m²

Ecoquartier "Habiter le Pays d'Auge"

SAINT-CYR DU RONCERAY (14)

Date et nature du projet :
2011
Construction neuve
Programme :
18 logements locatifs de type T2, 7 logements primo-accession de type T3, 8 logements primo-accession de type T4, 27 lots à bâtir, aménagements des espaces publics
Mission :
Base
Surface :
2350 m²

Les enjeux actuels consistent notamment à concilier les modes de vie en milieu rural et l’évolution technologique, industrielle et commerciale. En réponse à ce concours, il a donc paru incontournable pour Mengeot & Associés, d’imaginer une ruralité nouvelle. Un environnement à la fois conforme à l’identité locale et concerné par les préoccupations durables, sociales et économiques d’aujourd’hui. Sans abandonner le tissu local et les colombages, propres à la Normandie, le projet propose donc d’être le laboratoire de la mise en œuvre de techniques simples de construction et de dispositifs environnementaux.

Approche développement durable

Notre réponse s’est traduite par une approche bioclimatique impactante. La conception de l’unité d’habitation de cet éco-quartier novateur s’appuie sur une logique environnementale actuelle. Elle concerne l’implantation et l’orientation des bâtiments. Sa démarche :  permettre aux 33 logements créés, de bénéficier d’une orientation optimale Nord/Sud. Elle se traduit notamment par la multiplication des expositions Sud pour les pièces à vivre, en évitant les zones d’ombre et en favorisant les apports de lumière et de chaleur.

Choix constructifs 

L’approche ici vise à respecter le lieu historique d’implantation en réintroduisant des méthodes constructives traditionnelles. Les toitures en chaume, par exemple, tout en les adaptant, afin de garantir les objectifs d’excellence énergétique. Elle se traduit aussi par une ossature bois et une isolation en paille non transformée qui remplace la traditionnelle maison à colombage.

Utilisation de la paille

La paille exploitée comme matériau de construction possède certainement le moins d’impact sur l’environnement, tout en ayant un niveau d’isolation supérieur aux standards BBC (Bâtiment Basse Consommation). Différents essais au feu ont aussi prouvé sa fiabilité avec une tenue supérieure à plus de 900°C. Pour assurer sa longévité, des enduits intérieurs et extérieurs sont ajoutés. Ces derniers laissant passer la vapeur d’eau, offrent aux murs une fonction régulatrice majeure. Ils absorbent l’humidité lorsque celle-ci est trop importante et la restituent quand l’air s’assèche. On obtient par conséquent des conditions de confort idéales.

Eléments marquants du projet

Les toitures en chaume, traditionnellement présentent dans le Pays d’Auge, car elles sont visible de tous. Elles encrent le projet dans tous les esprits ! Le niveau d’isolation, obtenu avec une épaisseur de 30 cm est d’ailleurs particulièrement intéressant.

Typologies de logements

Facteur de mixité sociale et générationnelle, 3 typologies différentes seront déclinées du 2 au 4 pièces. A cela s’ajoutent des jumelages qui permettent une certaine évolutivité des 3 et 4 pièces. La réhabilitation de l’existant, soit 3 corps de ferme à colombage donne en outre la possibilité d’ancrer le projet dans son identité.

Parti-pris pour cette conception d’habitat collectif

Cette conception de l’habitat s’illustre d’abord par une économie des sols à travers la recherche de conservation maximale de la perméabilité et la plus simple voirie. Ici la voie principale dessert un maximum de parcelles. L’énergie collective se traduit quant à elle par la récupération de chaleur dans une petite centrale de bio-méthanisation sur site pour la production locale d’énergie. Elle a pour principe d’utiliser le double intérêt du compostage des déchets végétaux. Cette solution de chauffage en combustion maîtrisée, tout en générant de l’énergie développera du CO2, ce qui réduira son impact sur l’environnement. L’ensemble des logements répondent donc ici aux exigences d’un bâtiment passif.

Ce projet affirme l’enjeu principal des communes de France pour l’avenir : suivre l’évolution de la société tout en gardant les spécificités locales. Ce nouvel éco-quartier associe modernisation de techniques traditionnelles et de dispositifs logiques et technologiques issus des enjeux actuels sur l’environnement et notre consommation de l’espace et des sols.